Prévu le 16 mai, le procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr n’a pas eu lieu. L’audience de l’ancien député visé par une plainte pour «viols et menace de mort», a été renvoyé au 23 mai par la Chambre criminelle.
En effet, 15 témoins avaient été cités à comparaitre par la Chambre criminelle, mais le principal concerné était encore dans son fief de Ziguinchor lorsque l’audience a débuté à 10 heures. D’où le renvoi de l’audience pour des «raisons procédurales».
Deux scénari possibles en cas de nouvelle absence
Une décision qui a fait réagir l’avocat d’Adji Sarr, qui était présente au tribunal. «Cela fait plus de deux ans que nous nous préparons. Deux ans de confrontations, d’auditions… Il faut que ça cesse», a martelé El Hadj Diouf sur Jeune Afrique.
Si Ousmane Sonko ne se présente pas au tribunal le 23 mai prochain, deux scénari sont possibles. Il peut être jugé par contumace, ce qui le priverait de toute forme de défense et de la possibilité de faire appel. Le président de la Chambre criminelle peut aussi décider de délivrer un mandat d’amener, contraignant Ousmane Sonko à assister à son propre procès.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL