《L’urgence commande que des moyens conséquents soient mis à la disposition des instances nationales et communautaires dédiées à la lutte contre « l’argent sale » et ses sous-produits. L’urgence commande, enfin, que tout soit mis en œuvre en vue d’assurer le renforcement des capacités de l’expertise devant mener ce combat, à la fois rude et complexe, aussi bien au niveau des Etats qu’à l’échelle communautaire》. Ce sont les propos tenus par le ministre de l’Économie et des Finances du Congo, Jean-Baptiste Ondaye lors de la 19ème commission technique du GABAC, vendredi dernier à Brazzaville. Il considère les préoccupations liées aux blanchiment de capitaux urgentes.
Composé de six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée équatoriale la Centre Afrique et la République Démocratique du Congo, le GABAC est créé en 2000. Il s’agit d’une continuité du Groupe d’action financière (GAFI), qui lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme mais aussi le foisonnement des armes de destruction massive.
Deux groupes de travail ont été mis en place dans le cadre de la dernière commission. Le Groupe de travail sur les évaluations et la conformité (GEC) et celui sur les risques, tendances et méthodes (GRTM). Sur la table principalement, le projet de règlement portant mise en œuvre des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et au financement de la prolifération des armes dans chaque État membre du GABAC.
Des réflexions et des discussions, dont l’aboutissement, pourrait permettre aux pays de la sous-région de lutter efficacement contre le phénomène de blanchiment de capitaux, ainsi que tous lobbys qui sont à sa solde.
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