Après son investiture le 19 juin dernier pour un second mandat, le président Ramaphosa a lancé le 18 juillet les activités de son nouveau gouvernement issu d’une coalition de 11 partis politiques.
Devant le parlement, le président a prononcé un discours consensuel.
« Nous sommes unis autour de nombreux sujets et il y a des sujets sur lesquels nous devons encore chercher à nous entendre. Nous travaillerons dur pour nous assurer de trouver un accord », a-t-il déclaré.
Il a invité la nouvelle législature à travailler ensemble afin de relancer l’Afrique du Sud face à plusieurs défis, notamment les taux de chômage élevés, l’insécurité grandissante, la mise en application de la couverture santé universelle et bien d’autres, pour le bien des 62 millions d’habitants.
Si pour certains, la mise en place de ce gouvernement d’unité nationale marque une nouvelle ère pour l’Afrique du Sud, pour d’autres, les fissures apparaîtront avec le temps. C’est le cas de Julius Malema, chef du parti d’opposition des EFF.
Selon lui, « Les plus heureux, ce sont les Blancs dans ce Parlement, ce sont les membres de l’Alliance démocratique, car ce sont les grands gagnants de ce gouvernement d’union nationale de vendus ».
Il donne au nouveau gouvernement moins de deux ans avant de s’effondrer.
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