Au pouvoir depuis la fin de l’Apartheid, le Congrès national africain (ANC), malgré sa défaite aux législatives avec 159 députés sur 400, reste le premier parti politique d’Afrique du Sud.
En pourparlers avec l’opposition depuis la fin du processus électoral, le parti a déclaré le 5 juin vouloir « former un gouvernement stable », « un gouvernement d’union nationale », pour le bien des citoyens sud-africains. L’ANC souhaite établir un gouvernement de coalition au regard des résultats obtenus.
« Ces résultats montrent que les Sud-Africains veulent que tous les partis travaillent ensemble », a déclaré sa porte-parole Mahlengi Bhengu-Motsiri.
Selon elle, du parti, l’ANC veut œuvrer à construire un consensus national sur la forme de gouvernement la plus adaptée.
« Le parti envisage un gouvernement d’unité nationale dont la composition finale dépendra des négociations en cours », a-t-elle ajouté.
L’Afrique du Sud s’active pour l’élection du président selon les dispositions de la Constitution qui stipule que le nouveau Parlement doit se réunir dans les 14 jours qui suivent la proclamation des résultats.
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