Selon l’acte d’accusation, Rwamucyo est accusé d’avoir activement participé à l’exécution de blessés et d’avoir incité aux massacres des Tutsis. Il aurait également rejoint le mouvement anti-Tutsi pendant le génocide et propagé des discours de haine.
« Il ne cachait pas son discours à l’époque, il a pris la parole dans plusieurs réunions publiques pour encourager les massacres », a déclaré Me Emmanuel Daoud, avocat de la Ligue des droits de l’homme, qui se constitue partie civile dans ce procès.
En outre, Rwamucyo est accusé d’avoir organisé l’enfouissement des cadavres dans la préfecture de Butaré, donnant des instructions aux milices Interahamwe et aux prisonniers pour achever les blessés survivants.
Près de soixante témoins devraient être entendus au cours du procès. Si reconnu coupable, Eugène Rwamucyo risque la réclusion criminelle à perpétuité.
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