Le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %), le Togo (6 %), l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %)et l’Ouganda (6 %), sont les onze premiers pays africains, qui devraient enregistrer de bons résultats économiques cette année.
Des performances qui devraient stimuler la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du continent pour s'établir à 3,8 % cette année et 4,2 % en 2025. Des métriques supérieurs aux moyennes mondiales estimées à 2,9 % et 3,2 %, selon la BAD.
Kevin Urama, vice-président de la BAD a indiqué que ces taux de croissance sont le fait de entre autres “la diversification économique, de l’augmentation des investissements stratégiques dans les secteurs de croissance clés, de la hausse de la consommation publique et privée, ainsi que des évolutions positives sur les principaux marchés d’exportation”.
Pour sa part, Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a appelé à la mise en place de “pools de financement plus importants et à plusieurs interventions politiques pour stimuler davantage la croissance de l’Afrique”.
Une position qui peut se comprendre, compte tenu de la résurgence des tensions géopolitiques régionales et mondiaux, les instabilités politiques, qui pourraient perturber les flux de commerce et d’investissement qui tendent à favoriser l’inflation.
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