Dans ce cadre, une réunion ministérielle entre la RDC et le Rwanda a abouti à un cessez-le-feu en République Démocratique du Congo à partir du 4 août 2024.
Lors de cette deuxième réunion ministérielle, tenue le mardi 30 juillet, les deux parties ont décidé d’instaurer un cessez-le-feu qui entrera en vigueur le 4 août à minuit.
Cette décision fait suite aux multiples affrontements enregistrés dans l’est de la RDC entre l’armée congolaise et l’armée rwandaise, ainsi que leurs alliés du M23. Les éléments du M23, qui bénéficient de l’aide logistique du Rwanda, occupent plusieurs zones de la RDC dans un contexte humanitaire alarmant, affectant des milliers de Congolais.
La décision de cessez-le-feu reste hypothétique quant à son respect par les rebelles du M23, qui ont violé la prolongation de la trêve humanitaire décrétée par les États-Unis. Les rebelles soutenus par le Rwanda ont relancé les combats le lundi dernier à Tambi, dans la localité de Kahira, en territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Le gouvernement congolais a sollicité la communauté internationale pour exiger le retrait immédiat des forces rwandaises et des rebelles du M23 du sol de la RDC et a refusé toute tentative de dialogue sans la mise en pratique de ces préalables.
À Kinshasa, capitale de la RDC, le ministère public a requis la peine capitale contre Corneille Nangaa et ses complices.
Le Processus de Luanda est un cadre d’échange permettant aux deux pays de trouver des solutions à la guerre qui secoue l’est de la République Démocratique du Congo.
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