Une situation préoccupante en Afrique de l’Ouest et centrale
En Côte d’Ivoire, les autorités sanitaires font face à une hausse inquiétante des cas. Huit infections ont été confirmées, et un décès a été enregistré, faisant grimper les craintes d’une propagation incontrôlée du virus. Le ministère de la Santé ivoirien a renforcé les mesures de prévention, en appelant la population à éviter tout contact avec les animaux sauvages, souvent vecteurs du virus.
La situation en RDC est encore plus préoccupante. Depuis le début de l’année, le pays déplore plus de 511 décès liés à une nouvelle souche de la variole du singe, particulièrement virulente et capable de se transmettre entre humains, notamment par des rapports sexuels. Cette flambée épidémique a conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à convoquer un comité d’urgence. “L’urgence de santé publique de portée internationale permet de mobiliser davantage de ressources humaines, financières et logistiques pour réduire le risque de dissémination, surtout dans les populations à risque”, a déclaré Antoine Gessain, responsable de l’unité d’épidémiologie et de physiopathologie des virus oncogènes à l’Institut Pasteur.
L’Afrique de l’Est également touchée
La variole du singe s’étend désormais en Afrique de l’Est, où les experts craignent une propagation rapide si des mesures drastiques ne sont pas prises. L’Ouganda a récemment confirmé deux nouveaux cas, rejoignant ainsi le Kenya, le Rwanda et le Burundi dans la liste des pays touchés. Les autorités ougandaises, tout comme celles des autres nations de la région, sont en état d’alerte maximale, intensifiant les campagnes de sensibilisation et les efforts de surveillance pour contenir l’épidémie.
Un appel à la vigilance et à la coopération internationale
Face à cette recrudescence, les gouvernements africains, en collaboration avec les organisations internationales, redoublent d’efforts pour endiguer la propagation du virus. La variole du singe, qui se limitait autrefois aux contacts entre humains et animaux infectés en Afrique centrale et de l’Ouest, représente désormais une menace plus vaste, avec des modes de transmission interhumains de plus en plus préoccupants.
“Il est crucial que les actions soient coordonnées à l’échelle nationale et internationale pour freiner la diffusion de cette épidémie”, a souligné un porte-parole de l’OMS, insistant sur l’importance d’une réponse globale face à cette crise sanitaire
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