AFRIQUE : LES DÉFIS DE L’ORIENTATION SUR LE CONTINENT AFRICAIN

Que faire après le baccalauréat ? C’est une question que se posent de nombreux parents et élèves nouvellement bacheliers. Sur le continent africain, choisir une filière universitaire relève souvent du parcours du combattant en raison de l’absence d’universités et d’écoles adéquates.

Les amphithéâtres bondés, le manque d’enseignants et les équipements obsolètes sont des obstacles majeurs auxquels les étudiants africains doivent faire face, malgré une amélioration notable des conditions de scolarisation dans le primaire et le secondaire.

L’éventail des filières de l’enseignement supérieur demeure inégalement accessible aux bacheliers, en fonction de la série, mais aussi selon l’âge et l’origine sociale. Accéder à une bonne école nécessite souvent des moyens financiers importants, car les prestigieuses institutions africaines sont très coûteuses.

Certains étudiants ont des rêves qu’ils souhaiteraient réaliser, mais faute de moyens ou en raison de l’environnement et de la situation familiale, ils ne peuvent les concrétiser. Gloria, nouvelle bachelière, s’exprime : « Je souhaiterais faire du droit, car je suis passionnée par cette discipline et j’aime tout ce qui la concerne. »

La précarité, la pauvreté et la négligence des parents sont parfois à l’origine de l’instabilité de certains enfants. « La situation de la famille ne permet parfois pas que nous mettions nos enfants dans certaines écoles », a affirmé une mère de famille.

En Afrique, pour évoluer sainement, il faut se battre dès le plus jeune âge.