Durant cette semaine, le marché des titres publics de l’UEMOA a connu une activité notable. Le 28 mai 2024, la Côte d’Ivoire, qui espérait mobiliser 50 milliards FCFA, a reçu des offres de 54,6 milliards FCFA et a retenu 50,6 milliards FCFA. Les titres émis étaient des bons du Trésor de 182 jours avec un taux de rendement de 6,89 %, des obligations de 364 jours à 7,26 % et des obligations de trois ans à 7,62 %.
Le 29 mai 2024, le Mali, qui cherchait à lever 25 milliards FCFA, a mobilisé 26 milliards FCFA. Ces fonds étaient répartis sur des bons à 364 jours avec un rendement moyen de 9,81 % et des obligations à trois ans avec un rendement de 9,74 %. Le pays a rejeté les offres pour les obligations à cinq ans. Le 31 mai 2024, le Sénégal, qui recherchait 70 milliards FCFA, a accepté 68,5 milliards FCFA sur les 83 milliards FCFA proposés par les investisseurs. Les offres rejetées concernaient principalement des obligations de trois ans provenant d’investisseurs locaux. Les rendements moyens pondérés pour les titres sénégalais étaient de 7,51 % pour les bons à 364 jours, 7,97 % pour les obligations à trois ans et 7,61 % pour celles à cinq ans, légèrement supérieurs à ceux de la Côte d’Ivoire, mais largement inférieurs aux rendements du Mali.
Pour la nouvelle semaine qui commence, deux pays, la Côte d’Ivoire (65 milliards FCFA) et le Burkina Faso (30 milliards FCFA), s’apprêtent à lever 95 milliards FCFA les 4 et 5 juin 2024.
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