En Afrique, comme partout dans le reste du monde, le numérique influence les habitudes des individus, et les enfants de moins de 5 ans sont également impactés par la présence des écrans. Ils préfèrent souvent se divertir devant des écrans plutôt que de fabriquer des voitures en bois, organiser des matchs entre amis, ou jouer à des jeux comme “1, 2, 3, soleil”, qui ont marqué les mémoires de nombreux enfants.
Jouer est une activité naturelle pour un enfant, qui joue spontanément. Toutefois, il peut arriver qu’un tout-petit manque de temps pour s’amuser en raison d’horaires familiaux très organisés, laissant peu de place au jeu.
La crainte des parents et le risque de se faire gronder sont souvent des raisons qui poussent les enfants à ne pas s’ouvrir au monde des jeux. « Plusieurs préfèrent garder les enfants devant les écrans, au risque de les exposer à plusieurs maux », a ajouté la psychologue.
Aujourd’hui en Afrique, les enfants sont souvent plongés dans l’oisiveté en raison du manque de structures de distraction. À défaut d’avoir ce qu’ils veulent, ils se débrouillent avec ce qu’ils ont.
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