AFRIQUE : TSHISEKEDI PLAIDE POUR UNE À MEILLEURE REPRÉSENTATION

Le 25 septembre 2024, lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a appelé à une réforme du Conseil de sécurité. Il a plaidé pour l’octroi de sièges permanents à l’Afrique, insistant sur le fait qu’il s’agit d’une question de “justice” pour le continent.

Tshisekedi a affirmé que, compte tenu de l’importance croissante de l’Afrique sur la scène internationale, il est impératif que le continent ait une représentation équitable au sein du Conseil de sécurité. « Le Conseil de sécurité, en tant qu’organe décisionnel majeur des Nations Unies, doit inclure des représentants africains parmi ses membres permanents avec l’intégralité des droits qui leur sont conférés, y compris le droit de veto. C’est une question de justice pour un continent dont le poids dans les affaires internationales ne fait que croître. L’Afrique ne demande rien de moins qu’une représentation juste et équitable », a déclaré le président congolais avec force.

En parallèle à cet appel pour une meilleure représentation, Félix Tshisekedi a fermement dénoncé l’implication du Rwanda dans le conflit à l’est de la RDC. Il a accusé Kigali de soutenir le groupe rebelle M23, aggravant ainsi la crise humanitaire qui ravage cette région depuis des années. « La résurgence du M23, soutenu par le Rwanda, a entraîné une situation humanitaire désastreuse, avec près de 7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays. Cette agression constitue une violation flagrante de notre souveraineté », a-t-il affirmé.

Le président congolais a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures concrètes contre le Rwanda, en appelant à des sanctions ciblées pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « rôle déstabilisateur et néfaste » du pays voisin. Tshisekedi a insisté sur le retrait immédiat et inconditionnel des forces rwandaises du territoire congolais, soulignant l’urgence de restaurer la paix et la stabilité dans la région.

En somme, le discours de Tshisekedi à l’ONU a été un appel à la justice pour l’Afrique au sein des institutions internationales et une dénonciation claire de l’agression du Rwanda dans l’est de la RDC, mettant en lumière les défis sécuritaires et humanitaires auxquels le pays fait face.