Même son de cloche chez Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, et Bankole Adeoy, Commissaire des Affaires politiques du Conseil paix et sécurité de l'Organisation, à l'ouverture et à la clôture du sommet des chefs d'État de l'UA à Addis- Abeba.
Les deux personnalités ont insisté sur l'intérêt pour l'Afrique de préserver l'unité si le continent tient à minimiser les risques de crises politiques et sécuritaires.
“L'Union africaine ne fait rien qui ne sorte de son rôle. C'est pourquoi nous travaillons avec de nombreux acteurs, dont le PNUD, au lancement de ce que nous appelons la Facilité africaine de soutien à la transition inclusive en Afrique” a indiqué Bankole Adeoy
Au nombre des crises, les internes et les inter-étatiques, à l'instar de celle qui oppose le Maroc et l'Algérie au sujet du Sahara occidental, le Rwanda, accusé par la RDC de soutenir les rebelles du M23 ou encore, l'Éthiopie et la Somalie.
Fait du destin est-on tenté de se demander au moment où l'Union africaine intègre le G20 ? Une situation qui n'a pas manqué de faire réagir Paul-Simon Handy, Directeur du Bureau régional de l'Institut d'études de sécurité en Afrique de l'Est, sur les ondes de RFI.
“L'introduction de l'UA dans le G20 la fait entrer dans une ère nouvelle car l'UA devient ainsi un acteur de politique internationale. Elle se retrouve dans une position où elle devra avoir une opinion qui représente l'Afrique sur des questions globales. Mais à l'Union africaine, c'est très compliqué”, a-t-il déclaré.
La cohésion et l'unité africaine ne sont pas pour autant un leurre, en témoignent la création d'entités pour la sauvegarde de ces valeurs à l'image de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
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