Le lundi 14 octobre, un protocole d’accord entre l’Algérie et les États-Unis a été signé pour renforcer la lutte contre le changement climatique, en mettant l’accent sur la réduction des émissions de GES, en particulier le méthane. L’annonce a été faite par l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, via son compte sur X. L’accord a été paraphé par Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, et l’ambassadrice américaine, en marge du Salon North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2024), qui s’est ouvert le même jour à Oran.
En Algérie, les principales sources d’émissions de méthane proviennent de l’agriculture, des déchets, et surtout de l’extraction de pétrole et de gaz. En 2022, le pays a produit environ 0,78 million de tonnes de méthane, soit 17 % de la production africaine, selon la Banque africaine de développement (BAD). Le méthane, deuxième gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone, est au cœur des efforts de réduction d’émissions de l’Algérie.
Malgré sa dépendance aux combustibles fossiles, Alger a intensifié ses initiatives environnementales ces dernières années, notamment en investissant un milliard de dollars dans des projets de stockage du carbone. Cet engagement s’inscrit dans la stratégie du pays pour honorer ses objectifs climatiques.
“Grâce aux dernières technologies, nous pouvons réduire les émissions de ce puissant gaz à effet de serre [le méthane], pour le bien-être de nos communautés et de la planète”, a déclaré l’ambassadrice Elizabeth Moore Aubin, soulignant l’importance de cet accord pour la coopération bilatérale et la lutte contre le réchauffement climatique.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL