Dans un communiqué publié samedi dernier, le président ougandais, Yoweri Museveni, souhaite ses « condoléances au pays et aux familles de ceux qui sont morts », une façon de reconnaître la présence de soldats ougandais parmi les victimes d’une attaque menée vendredi dernier, aux alentours de 5h du matin, dans la base avancée de Bulo Marer, à 120 kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio la capitale. Cette base abrite des soldats ougandais de la Mission africaine de transition en Somalie (Atmis).
Dès le vendredi, les autorités ougandaises n’ont pas communiqué sur d’éventuelles victimes de nationalité ougandaise. Elles ont en revanche annoncé dans la matinée du samedi, l’envoi d’une équipe afin de « déterminer les circonstances » de l’attaque. Les forces de l’Atmis, ont pour leur part confirmé cette attaque dans un communiqué et ont affirmé « évaluer la situation ».
Si jusqu’à ce lundi le nombre de victimes n’avait toujours pas été communiqué, les forces de l’Atmis ont en revanche évalué le nombre d’assaillants à près de 800 personnes.
Pour rappel, la Mission africaine de transition en Somalie, forte de 20.000 hommes, a remplacé en 2022 les forces africaines de l’Amisom afin d’assurer la transition permettant de céder l’entière responsabilité de la sécurité du pays à l’armée somalienne d’ici 2024. C’est donc un pari loin d’être gagné pour les troupes africaines, d’autant que les attaques de ce genre se multiplient dans la capitale Mogadiscio.
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