Malanville, située à la lisière de la frontière bénino-nigérienne, fait face à de nombreux défis en raison du conflit entre les autorités de transition du Niger et le gouvernement de Patrice Talon. La crise a conduit à la fermeture immédiate des frontières entre ces deux pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Depuis plusieurs mois, tous les secteurs d’activité de cette localité sont paralysés.
« Cela fait 10 mois que nous sommes ici, là nous dormons dans des conditions extrêmement difficiles, nous interpellons les autorités sur cette situation. Les gros porteurs sont immobilisés du côté béninois, tandis que du côté nigérien, trois énormes conteneurs bloquent le pont reliant les deux pays », a déclaré un conducteur.
Le transport des produits vivriers, un secteur crucial à Malanville, est particulièrement affecté. Depuis dix mois, suite à la décision du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) de fermer la frontière avec le Bénin, le quartier Tastédji, connu pour son marché de maïs, est plongé dans le silence. Aucun véhicule ni chargement n’est visible.
Orouguidu Idrissa, secrétaire général des transporteurs, appelle les autorités à résoudre ce conflit qui dure depuis trop longtemps.
« Aux autorités béninoises et nigériennes nous leur demandons de mettre la balle à terre, car le Niger et le Bénin sont un et indivisible », a-t-il dit.
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