L’ACA, qui regroupe près de 130 entreprises africaines et internationales, se fixe pour objectif de « bâtir une industrie durable » et de relever le défi majeur de la transformation locale des noix de cajou. Actuellement, l’Afrique est le premier producteur mondial avec 2 millions de tonnes annuelles, mais seulement 10 % de cette production est transformée localement.
Les discussions lors de cette conférence se concentrent sur les moyens d’augmenter la capacité de transformation nationale. « C’est une situation amère pour nos États, car aucune nation ne peut se développer pleinement ni profiter pleinement de ses ressources agricoles en exportant uniquement des produits bruts », a souligné Shadiya Assouman, ministre du Commerce du Bénin.
Le ministre a insisté sur la nécessité de nouvelles réformes pour accroître le taux de transformation des noix de cajou, visant à atteindre au moins 50 %. Cette stratégie pourrait permettre aux pays producteurs d’ajouter de la valeur à leurs ressources et d’améliorer les bénéfices économiques de la filière cajou.
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