Organisme financier ayant pour objectif d'être une banque mondiale pour les pays musulmans, la Banque islamique de développement (BID) souhaite devenir un partenaire de premier plan en Afrique. A l'issue de ses assemblées annuelles, du 10 au 13 mai dernier à; Djeddah, en Arabie Saoudite, la BID a signé de nombreux accords avec des pays africains, pour un budget total dépassant les 3 milliards de dollars.
;Ces accords donneront accè;s à; des ressources financiè;res afin de faciliter le développement du secteur privé et de stimuler la croissance économique. Ils permettront également la mise en place d'un systè;me commercial plus efficace et plus performant qui favorisera des importations et des exportations plus rationnelles et plus sûres», a expliqué la BID.
En l'espace de 10 ans, selon les estimations faites par l'institution financiè;re elle-même, ses contributions financiè;res ont augmenté de 60% dans le monde, et ne cesse de croitre en Afrique. A travers les accords récemment signés avec les pays africains (Algérie, Cameroun, Togo, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Nigeria, Djibouti, Gambie et Mali), la BID), la BID souhaite ainsi étendre son influence sur le continent.
Pour rappel, la BID peut garantir les prêts accordés par des sources privées aux secteurs public et privé, en vue de promouvoir l''investissement dans les pays emprunteurs. Les garanties de la Banque peuvent être accordées avec ou sans cautionnement de recours de la part du pays emprunteur.
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