Le Procureur de la République, près le Tribunal de grande instance de Koudougou, a auditionné, le 5 décembre, 335 infirmiers non reconnus par leur corporation. Ils sont donc accusés d'exercice illégal de la profession. Cela constitue《une faute grave》selon le conseil de l'Ordre des infirmiers.
Créée en 2012, cette plateforme dotée d'une personnalité juridique regroupe tous les infirmiers et infirmières habilitées à pratiquer la profession au Burkina Faso. 《L’Ordre souhaite que tous les burkinabè aient accès à des soins et des services de santé de qualité et sécuritaires, au moment où ils en ont besoin. Les infirmières et les infirmiers du Burkina sont plus que jamais déterminés à influencer les décideurs et les parties prenantes afin de contribuer à l’amélioration des soins de santé, surtout lorsqu’il s’agit des besoins particuliers des populations plus vulnérables》, lit-on sur www.onii-bf.org.
Malgré cette volonté réelle, plusieurs exercent encore le métier sans être reconnus par l'Ordre. La structure devrait donc être plus pointilleuse afin de réduire considérablement le nombre d'infirmiers illégaux. Il en va de la sécurité sanitaire des populations du Burkina Faso.
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