La junte au pouvoir au Burkina Faso a interdit, samedi, la diffusion du journal Le Monde par tous ses canaux sur l'ensemble du territoire nationale. Le quotidien français s'est rendu coupable de diffusion d'un article au sujet d'une attaque djihadiste au Nord du pays le 26 novembre dernier. Ledit article publié vendredi est intitulé:《Au Burkina Faso, la guerre de propagande fait rage après l'attaque djihadiste sur Djibo》.
Le gouvernement burkinabè a donc réagi le lendemain de la publication de cet article, refutant les accusations du journal.《Contrairement à ce qu’affirme de façon péremptoire le journal Le Monde, jamais le gouvernement burkinabé ne s’est enfermé dans une logique de propagande dans la guerre que nous menons contre le terrorisme》, affirme le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans un communiqué.
L'instabilité au Burkina Faso n'est pas une vue de l'esprit. Depuis 2015, le pays subit régulièrement des attaques d'extrêmistes islamistes. Ces violences récurrentes ont causé la mort de 17.000 civils et militaires en 8 ans, dont plus de 6000 en 2023. Se sentant lésé, le journal Le Monde accuse Ouagadougou de vouloir empêcher la diffusion d'informations indépendante sur la détérioration de la situation sécuritaire au pays des hommes intègres.
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