BURKINA : PLUS DE 60 TONNES DE POMMES DE TERRE AVARIÉES SAISIES

Dans le cadre de la lutte contre la fraude alimentaire, les autorités burkinabè ont procédé à la saisie et à la destruction de plus de 60 tonnes de pommes de terre avariées, à Ouagadougou. Une opération qui s’est accompagnée d’une initiative de recyclage, transformant ces produits impropres à la consommation en engrais organiques.

Une cargaison interceptée aux frontières

L’affaire a débuté lorsque les services des Douanes de Dakola ont intercepté un camion en provenance d’un pays voisin. Après un premier contrôle, des doutes ont émergé quant à la qualité du chargement, ce qui a conduit à l’intervention des inspecteurs phytosanitaires. L’analyse effectuée a révélé que les pommes de terre transportées présentaient un état de germination avancé, les rendant impropres à la consommation.

Face à cette situation, les autorités ont décidé d’acheminer la cargaison vers Ouagadougou pour une destruction contrôlée.

Destruction et recyclage : une approche durable

Supervisée par Békouanan Nabie, Directeur de la Protection des Végétaux et du Conditionnement, en collaboration avec Amadou Koutou, Chef du Bureau des Douanes de Dakola, l’opération a permis non seulement d’éliminer ces denrées avariées, mais aussi de les valoriser. En effet, plutôt que de simplement les détruire, les produits saisis ont été confiés à une entreprise spécialisée dans la fabrication de composts. Ils seront ainsi transformés en engrais organiques, offrant une seconde vie à cette cargaison et contribuant à l’agriculture durable.

Une vigilance renforcée contre la fraude alimentaire

Cette opération illustre la vigilance accrue des autorités burkinabè face aux risques sanitaires liés à l’importation de produits alimentaires de mauvaise qualité. En renforçant les contrôles aux frontières et en mettant en place des solutions de recyclage, le Burkina Faso poursuit ses efforts pour protéger la santé des consommateurs tout en promouvant une gestion responsable des déchets agricoles.