Elles ont fait le choix d’orienter leur intérêt sur les plantes médicinales traditionnelles au Cameroun. C’est dans le laboratoire de l'institut de recherches médicales et d'étude des plantes de Yaoundé qu’elles ont approfondies les travaux pour lesquels elles ont obtenues une distinction de l’UNESCO.
« J'ai vu ce que fait un extrait de plante sur le corps humain et combien ça peut aider les gens dans mon entourage", raconte la jeune femme distinguée pour ses recherches sur "le potentiel de la plante indigène Garcinia Kola dans le traitement des maladies cardiovasculaires »s’exprimait Hadidjatou Daïrou, au micro de nos confrères de l’AFP.
Âgées respectivement de 32 ans et de 34 ans, leurs spécialités c’est le traitement des maladies cardiovasculaires et la maladie neurodégénérative d'Alzheimer.
L'Afrique est un continent où pullulent des tradipraticiens qui souvent prodiguent des soins à base de plantes. Le seul hiatus est que cette médecine traditionnelle soit souvent, à tort ou à raison, critiquée.
Au micro de l’AFP, Éric Owoundi Nkoa, phytothérapeute et secrétaire du Pole Médecine et pharmacopée du ministère des Arts et de la Culture au Cameroun a dit « Au Cameroun, les patients ont recours aux plantes avant d’aller à l’hôpital », il ajoute aussi que « 70% à 80% des Camerounais consomment cette médecine naturelle »
Trouver une juste combinaison entre les avancées scientifiques et les connaissances traditionnelles, c’est le pari qu’ont remportés Sabine Adeline et Hadidjatou Daïrou. Pour les jeunes femmes qui ont reçu avec ce prix, des bourses d’étude de 10.000 et 15.000 euros, la prochaine étape sera pour l’une de poursuivre sa thèse, et pour l’autre d’approfondir ses recherches à l’université d’Ibadan au Niger.
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