L’étau se resserre sur Alain Bopda. L’homme d’affaires camerounais soupçonné de multiples agressions sexuelles et viols a été placé en détention provisoire, le 1er mars à Douala. « Il a été transféré à la prison de New Bell ce soir à 18 heures », a indiqué son avocat. Selon Me Roland Ojong-Ashu, Hervé Bopda, en garde à vue depuis un mois a été placé en « détention provisoire » pour que « le juge d’instruction mène davantage son enquête ».
Dans ce dossier, en effet, 12 personnes ont porté plainte contre l’homme d’affaires camerounais. Depuis mi-février plus de 70 témoignages anonymes comportant des accusations sexuelles ont été relayées sur les réseaux sociaux. La procédure s’était accélérée lorsque l’ordre des avocats avait en réaction au retentissement de l’affaire, réclamé l’ouverture d’une enquête.
« Hormis la pression populaire, on ne peut pas dire pour qu’elle raison mon client est en détention », a regretté Me Roland Ojong-Ashu, qui avait dénoncé une « détention arbitraire » pour qualifier le mois en garde à vue de son client. L’avocat a ajouté avoir déposé une demande de remise en liberté immédiate auprès du procureur.
S’il est reconnu coupable, il risque des sanctions pénales. En cas de condamnation, Hervé Bopda pourrait être condamné à une peine de prison en fonction de la gravité des charges retenues contre lui. Il pourrait également être condamné à payer des amendes en compensation des préjudices causés aux victimes. Outre les sanctions pénales, il pourrait être soumis à des mesures de réhabilitation, telles que la surveillance judiciaire ou la thérapie.
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