L'heure n'est pas à; la sérénité au pays de Paul Biya. Face à; la prolifération des messages de haine, le gouvernement est monté au créneau, le 17 mai, en dénonç;ant des ;discours de haine» sur l'espace public, notamment dans les médias et sur les réseaux sociaux. Des phénomè;nes qui mettent en péril l'unité nationale.
Un avis partagé par la société civile qui estime néanmoins qu'il faut bien plus pour freiner le fléau et ses manifestations. ;J'aurais voulu que, au lieu de faire une communication, que l'on voit des personnes au tribunal qui répondent de leurs actes parce qu'ils ont prononcé ce type de discours», a affirmé président de l'association Civic Watch Cameroon, le 19 mai sur RFI. ;Des personnes qui sont souvent identifiables et qui marchent librement dans les rues», a ajouté Ngala Desmond Ngala.
Si le gouvernement de Paul Biya a par ailleurs annoncé l'imminence de la phase répressive contre les auteurs de ces discours de haine, le secrétaire exécutif de l'Association pour le Développement intégré et la solidarité Interactive (ADISI-Cameroun) pense, quant à; lui, que cette voie n'est pas la bonne.;
;Pour ma part, la répression n'est pas la solution. Cette histoire où on a un gouvernement qui fait des sorties juste pour menacer ne me semble pas être en adéquation avec les vœux de reconstruire cette cohésion», a déclaré Paul Joël Kamtchang. Depuis plusieurs années, la société civile alerte sur les dangers de ces discours de haine dans le pays.
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