L’arrestation d’Ondoua soulève des interrogations sur les méthodes employées par la ministre de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès, qui est accusée de réprimer la presse indépendante au lieu de faire valoir son droit de réponse ou de porter l’affaire devant le Conseil National de la Communication, seul organe habilité à traiter les différends médiatiques. Pour nombre d’observateurs, ces actes rappellent les périodes de répression médiatique dans le pays et constituent une entrave à la liberté de la presse.
L’Association Internationale des Éditeurs de Presse s’est emparée de l’affaire, dénonçant une “détention arbitraire” et exigeant la libération immédiate et sans condition du journaliste. Selon l’association, cet incident témoigne d’une pression croissante sur les médias au Cameroun, un pays qui compte parmi les plus répressifs d’Afrique subsaharienne en matière de liberté de presse, avec au moins six journalistes emprisonnés depuis décembre 2023.
Les yeux sont désormais tournés vers les autorités camerounaises pour voir si la raison l’emportera sur l’arbitraire.
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