Ce rapport accablant accuse certains parlementaires de fournir des informations privées aux autorités étrangères. Le document indique que certaines personnalités du Parlement reçoivent des fonds de missions étrangères et tentent d’influencer leurs collègues en faveur de pays comme l’Inde.
Le chef de mission du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, a vivement condamné ces actions. « C’est franchement très sérieux. Je crois que s’il y a des preuves que quelqu’un a sciemment collaboré avec un gouvernement étranger pour influencer la démocratie, cette personne ne devrait plus être parlementaire », a-t-il déclaré.
Cette situation a poussé plusieurs partis d’opposition à parler d’un « Parlement sous influence », tandis que le gouvernement semble minimiser les faits d’ingérence étrangère.
« Les activités d’ingérence étrangère ne sont pas définies précisément dans le Code criminel. Donc, quand on vient en tant que procureur ou policier identifier des activités qui peuvent mener à une accusation, il faudrait mieux définir ou finalement définir l’ingérence étrangère dans le Code criminel », a indiqué Michèle Tessier, ancienne employée des services canadiens de renseignement.
Un projet de loi actuellement en examen au Parlement devrait permettre de corriger certaines dispositions concernant l’ingérence étrangère.
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