Le 28 mai, la chaîne d’État chinoise CCTV a annoncé la condamnation à la peine de mort de l’ancien directeur général de China Huarong Asset Management pour corruption.
« La justice a reconnu coupable l’ancien directeur de China Huarong Asset Management d’avoir accepté l’équivalent de 140 millions d’euros de pots-de-vin », relate la chaîne de télévision.
Une décision de justice assez inhabituelle à l’encontre d’un haut dirigeant économique en Chine. Cependant, le pays, tout comme le Vietnam et la Corée du Nord, fait partie des États où Amnesty International estime que le recours à la peine de mort est massif.
Ces pays sont réputés pour avoir les chiffres les plus élevés du tableau, malgré le fait que les dirigeants ne communiquent pas sur le nombre de cas.
« Il est toujours impossible de connaître la véritable ampleur du recours à la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d’État », déplore Amnesty International.
Pour rappel, Amnesty International a recensé 1 153 exécutions dans 16 pays en 2023, soit une hausse de 31 % par rapport aux 883 enregistrées en 2022.
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