Le ministre de l’Intérieur, Mahamoud Fakridine, a rappelé que la vignette, au centre des tensions, est une exigence légale à laquelle la majorité des conducteurs se sont déjà conformés. Il a également adressé un avertissement aux grévistes, mettant en garde contre les manipulations sur les réseaux sociaux et les médias. « L’État a le devoir de permettre à ceux qui souhaitent travailler de le faire sans entrave. Nous empêcherons toute obstruction des grévistes envers ceux qui veulent continuer leurs activités », a-t-il déclaré.
Les transporteurs, de leur côté, estiment qu’il est injuste de leur demander de payer la vignette alors que l’année touche à sa fin et que l’état des routes reste préoccupant. Ils insistent sur le fait que leur mouvement est légitime et qu’ils continueront à revendiquer de meilleures conditions pour exercer leur métier. « Nous ne bloquerons aucune route, mais pour ceux qui ne peuvent pas payer la vignette, nos véhicules resteront immobilisés. Chaque fois que nous serons sollicités pour un dialogue, nous irons défendre nos droits », ont-ils expliqué.
Concernant le permis de conduire biométrique, le gouvernement a démenti les rumeurs d’un coût de 200 000 francs, affirmant que le prix n’a pas encore été fixé. Il a également accepté de supprimer les pénalités de retard pour le paiement de la vignette, mais reste ferme sur l’obligation de cette taxe pour tous les usagers.
Le bras de fer entre le gouvernement et les transporteurs semble donc loin d’être résolu, alors que les usagers se préparent à une paralysie des transports à partir de ce lundi.
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