L’armée israélienne a concentré son offensive dans la ville de Rafah ces derniers mois, malgré les protestations de la communauté internationale. Cet acharnement a porté le nombre de morts à près de 40 000 côté palestinien. Les dirigeants américains, qui continuent d’armer Israël malgré les alertes des organisations internationales, des ONG et d’une partie de leur opinion publique, ont été contraints de proposer un texte acceptable par toutes les parties.
Ce texte demande, entre autres, « un cessez-le-feu immédiat, total et complet, la libération des otages, la restitution des dépouilles d’otages tués, l’échange de prisonniers palestiniens, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza et la distribution effective de l’aide humanitaire ». Ainsi, la résolution américaine prévoit un plan en trois étapes qui devrait aboutir à un plan pluriannuel de reconstruction de la bande de Gaza.
Si les dix membres non permanents du Conseil de sécurité ont approuvé le texte américain, parmi les membres disposant d’un droit de veto, seule la Russie s’est abstenue. Cette position a permis l’adoption du texte. Bien que le Conseil se soit félicité de l’acceptation par Israël « de la nouvelle proposition de cessez-le-feu annoncée le 31 mai », il a invité le Hamas à en faire autant. Rappelons que les opinions publiques internationales sont profondément divisées sur la posture à tenir face à ce qui se joue actuellement dans cette partie du monde.
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