COP 28: QUEL INTERET POUR L’HUMANITÉ?

Ouverte jeudi 30 novembre à Dubaï en Arabie Saoudite, la 28ème Conférence des parties regroupant les 197 pays signataires de la Convention des Nations- Unies sur le Climat tient ses assises. Après les précédentes rencontres jugées infructueuses, l'on se pose la question de savoir quel est l'intérêt de ce nouveau rendez- vous ?

Le fait que la 28 ème conférence sur la gestion des causes des changements climatiques se tienne à Dubaï aux Émirats arabes, l'un des plus grands pollueurs au monde, pousse les observateurs à se poser la question de savoir si la montagne n'accouchera pas d'une souris.

Classé parmi les 7 pays pétroliers les plus préoccupants en matière de préservation de l'environnement au monde, l'Arabie Saoudite qui accueille une rencontre d'une telle importance suscite moult interrogations à commencer par celle qui consiste à se demander si, comme les autres grands pollueurs, elle est prête à honorer son cahier de charges , consistant à réduire ses émissions de gaz à effets de serre et dédommager les petits pollueurs comme prescrit par les précédentes COP. 

Actuellement à Dubaï , c'est le 28ème rassemblement du genre,  sans que les conclusions n'aient été prises en compte par ceux- là même dont l'abondance des activités industrielles constitue une réelle menace pour les écosystèmes et l'humanité. 

Dans sa parution du 23 novembre, le journal britannique "The Economist" à distribué des points aux pays qui vont du B+,  qui désigne les États méritant des encouragements au D- , qui veut dire qu'il faut tenir ses engagements. 

Autre élément qui entache cette rencontre, le fait que Sultan Ahmed Al- Jaber qui préside la COP soit le PDG de la première compagnie pétrolière emiratie et ministre de l'industrie et de la technologie. 

Car, de l'avis de certains spécialistes, ce dernier pourrait prendre certes une part activé dans les conclusions futuristes, C'est de coutume, tout en se réservant le droit d'en faire à sa tête sitôt la rencontre terminée.

On n'en est pas là pour l'instant, ce que l'on sait, c'est que la COP 28 qui se tient du 30 novembre au 12 décembre sera l'occasion d'évaluer le chemin parcouru dans le sens de l'atteinte des objectifs de l'accord de Paris de 2015 , prescrivant aux États de diminuer d'entré 1,5° et 2°C , leurs émissions de gaz pour permettre d'accélérer la Transition énergétique, définir le financement de l'action climatique et placer la nature, les personnes, la vie et les moyens de subsistance au coeur de l'action pour le Climat.