La société STARLINK, de l'américain Elon Musk, n'est nullement détentrice de l'une des licences individuelles requises pour l'établissement et l'exploitation des réseaux de télécommunications/TIC et la fourniture des services d'accès à Internet en Côte d'Ivoire. L’ARTCI a attiré l’attention des populations, les personnes morales et tous les acteurs du secteur des télécommunications/TIC.
Ce rappel à l'ordre intervient après de multiples pannes d’Internet survenues dans la matinée du jeudi 14 mars, après des coupures des câbles sous-marins WACS, MainOne, ACE et SAT3.
C’est en ces termes que le 19 mars dernier, l’ARTCI a interpellé Starlink, un fournisseur américain d’Internet haut débit à faible latence par satellite.
L'autorité de régulation a tenu à rappeler, le 19 mars dernier, que l'établissement et l'exploitation de réseaux de télécommunications/TIC pour la fourniture du service d'accès à Internet sans autorisation est illégale et passible de sanctions prévues par la réglementation en vigueur.
L'activité d'établissement et l'exploitation de réseaux de télécommunications/TIC pour la fourniture de services d'accès à Internet est soumise à une licence individuelle de catégorie 1C ou de catégorie 1A, conformément à l'Ordonnance n° 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications et aux Technologies de l'Information et de la Communication”.
Aussi, invite-t-elle les populations et les personnes morales, désirant souscrire au service d'accès à internet en Côte d'Ivoire à bien vouloir s'adresser exclusivement aux opérateurs et aux fournisseurs de services de télécommunications dûment autorisés.
La Côte d'Ivoire prévoit la mise en service de 5 207 km de fibre optique d’ici la fin de l’année.
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