Cette révision institue désormais deux sessions ordinaires au Parlement, l’une de janvier à juin et l’autre d’octobre à décembre. Elle permet également à l'exécutif d'étendre le droit d’amendement au président de la République, dont les projets de textes sont présentés par les membres du Gouvernement.
Dans la nouvelle loi fondamentale, il est précisé qu’en cas d’impossibilité d’organiser l’élection des députés et des sénateurs avant l’expiration des pouvoirs de chaque chambre, le Parlement demeure en fonction jusqu’à l’organisation desdites élections.
Enfin, durant cette session, les partis de l’opposition ont adopté des points de vue divergents. Le Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI, parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, ndlr) a marqué son opposition à cette révision. A contrario, le PDCI d'Henri Konan Bédié a choisi de voter en faveur de la révision constitutionnelle.
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