Dans un communiqué diffusé par le Comité central du FPI, ce dernier a déclaré que l’accord signé avec le RHDP est désormais « sans objet » et qu’il ne sert plus les intérêts de la réconciliation nationale. Le FPI, sous la direction de Pascal Affi N’Guessan, a vivement critiqué l’alliance, affirmant qu’elle n’a jamais porté les fruits espérés.
« Aucune action conjointe n’a été entreprise pour favoriser la réconciliation nationale », peut-on lire dans le communiqué du FPI. Pascal Affi N’Guessan a également souligné que l’alliance politique a affaibli son parti. « Entre 2018 et 2024, le FPI a perdu cinq sièges, tous accaparés par le RHDP. Cela montre la voracité du parti au pouvoir », a-t-il ajouté.
Du côté du RHDP, la réponse ne s’est pas fait attendre. Kobénan Kouassi Adjoumani, porte-parole du parti au pouvoir, a réagi avec détachement, qualifiant cette décision de « non-événement ». Il a rappelé que le RHDP avait offert une « bouée de sauvetage » à Affi N’Guessan lors des dernières élections régionales, mais que celui-ci n’a pas su en tirer profit. « Nous avions demandé à nos candidats de se retirer en sa faveur, mais cela n’a pas suffi », a précisé Adjoumani.
Cette rupture met en lumière les fractures politiques en Côte d’Ivoire et annonce un nouveau réalignement des forces à l’approche des prochaines échéances électorales.
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