Le Parti des peuple africain – Côte d’Ivoire (PPA-CI) l’a mauvaise. Et pour cause, son leader, Laurent Gbagbo, ne pourra donc pas voter aux élections locales prévues le 2 septembre. En effet, la Commission électorale indépendante (CEI) a rendu public, le 20 mai, la liste des électeurs dans laquelle ne figure pas le nom de l’ancien chef d’Etat ivoirien.
Une décision «injuste», a regretté un cadre du PPA-CI. «Cela remet en cause la crédibilité de la CEI. Le processus électoral perd sa crédibilité», a déclaré Sébastien Dano Djédjé. En réponse à ce procès d’intention, le président de la CEI a été clair. «On ne s’acharne pas sur Laurent Gbagbo. La CEI ne fait qu’exécuter la loi», a réagi Kuibiert Coulibaly.
Si Laurent Gbagbo a été acquitté par la justice internationale des crimes contre l’humanité commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, il reste sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour le «braquage» de la Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO) en 2011. Malgré la grâce accordée par le président Alassane Ouattara l’année dernière dans cette affaire, il reste déchu de ses droits civiques et politiques, a rapporté Jeune Afrique.
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