LES USA, VAINQUEURS DE LA COUPE DU MONDE FÉMININE 2019 / VOX
Dans le détail, le montant des primes va grimper à 60.000 dollars (53.400 euros) pour les huitièmes de finalistes, puis à 90.000 dollars (80.000 euros) pour les quarts de finalistes. Pour le numéro 1 de la plus haute instance du football mondial, Gianni Infantino, il s’agit là d’un pas en avant pour le football féminin. En effet jusqu’à présent, les fédérations reversaient comme elles l’entendent une partie de la somme perçue par la FIFA à leurs joueuses à l’issue des tournois, comme chez les hommes.
Cette fois-ci, d’après nos confrères de l’AFP l’instance faîtière a opté pour un virage marquant en définissant dès le début de la compétition une enveloppe pour rétribuer directement chaque joueuse. Ainsi, une joueuse dont l’équipe va finir à la quatrième place empochera la bagatelle de 165.000 dollars (147.044 euros) alors que les prochaines championnes du monde auront la joie de toucher pas moins de 270.000 dollars, soit 240.618 euros.
Toutefois, il est important de rappeler que cette politique égalitaire prônée par la FIFA laisse quelques suspicions auprès de plusieurs acteurs du monde du football. Car le niveau de rémunération des athlètes doit concilier avec les recettes tirées de la vente des tickets, des produits dérivés et des maillots. Par le biais du modèle actuellement mis en place, les détracteurs de Gianni Infantino dénoncent des excès afin de répondre au politiquement correct. A ce jour, les écarts entre le niveau de rémunération des joueuses et joueurs restent importants. En 2022, les primes des argentins vainqueurs de la compétition au Qatar se sont fixées à environ 400 000 euros par joueurs.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL
