Après quatre années de procès, Abdoul Aziz al-Hassan a été condamné pour torture, atteinte à la dignité humaine, persécution et traitements inhumains.
« La chambre déclare M. al-Hassan coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre », a prononcé un juge de la CPI.
Les témoignages recueillis ont révélé qu’Abdoul Aziz al-Hassan flagellait ses victimes et que certaines femmes avaient été enfermées dans un distributeur automatique de billets, près du siège de la banque qui était devenu son quartier général.
« Al-Hassan conduisait les personnes condamnées sur les lieux où les châtiments étaient administrés. Il était également présent à plusieurs reprises lors de châtiments publics, en particulier pour les condamnés par le Tribunal islamique. Al-Hassan portait une arme lorsqu’il participait à l’exécution de châtiments », a déclaré un juge de La Haye.
La chambre de première instance a retenu qu’Abdoul Aziz al-Hassan avait participé et ordonné « la flagellation en public d’au moins 13 personnes ». Antoine Mindua a ajouté : « Ces châtiments ont été exécutés en public ».
Abdoul Aziz al-Hassan a été reconnu coupable de persécution, mais a été acquitté des chefs d’accusation relatifs à l’esclavage sexuel et au mariage forcé. La peine de perpétuité est envisagée, et le verdict final sera connu dans les prochaines semaines.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL