Plusieurs biens seraient évoqués, dont deux hôtels particuliers à Paris et Neuilly-sur-Seine, le dernier comprenant un salon de coiffure, un salon de massage, sept chambres et cinq salles de bain. Les deux biens auraient coûté 10 millions d’euros. On parle également de logements de luxe au nom des sociétés congolaises, des sommes que la justice française accuse Denis Christel Sassou Nguesso d’avoir poché du Trésor public du Congo-Brazzaville.
Le lien entre le même du gouvernement congolais et ces sociétés écrans aurait été établi grâce à un document signé de sa main au nom de ces sociétés. Il s’agirait d’ordres de virement équivalents à 800.000 euros pour la décoration d’un logement à Paris et l’assurance pour un jet privé.
Interrogé à ce sujet, l’avocat de l’accusé, Jean-Jacques Neuer, traite ce procès de《 politique 》.《La France par le biais de sa justice s’érige en moraliste. Elle agit comme si elle disait que ces pays n’étaient ni souverains, ni capables de se juger eux-mêmes》, a avancé le juriste.
Rappelons qu'en août 2019, Denis Christel Sassou-Nguesso fesait déjà l'objet d'accusations de la part de l'ONG Global Witness. Dans un apport, le fils du président congolais, était accusé d'avoir détourné à son profit environ 50 millions de dollars d'argent public.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL