Ces dégâts orchestrés par les inondations ne permettent pas l'accès aux zones du drame.
Le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (OCHA) a publié un communiqué dans lequel l’ampleur des dommages est décrite.
''plus de 20 personnes sont mortes dans les inondations à ce stade et plus de 12 000 familles ont été déplacées'' a indiqué le bureau de communication de l'État régional de Somalie .
Les experts de l’ONU en charge des risques et des catastrophes avaient signalé de fortes précipitations qui devraient se déverser durant la période d'octobre à décembre. Ces alertes faisaient suite à la progression du phénomène météorologique, El Nino. Cette période dite mousson a déjà fait 405.652 déplacés et 14 morts en Ethiopie.
Les facteurs qui expliquent ce phénomène sont tout autres que des changements climatiques mondiaux. On note également les sécheresses dans certaines régions et de fortes pluies dans d'autres.
«En date d'hier (dimanche), 15 264 foyers ont été touchés, avec 15 victimes signalées et au moins 1067 morts de têtes de bétail», a écrit la Croix-Rouge kényane sur X (ex-Twitter).
En plus de l’Ethiopie, la Somalie aussi fait partie des états de la région, les plus affectées par les changements climatiques et les événements météorologiques. Ces faits naturels sont très souvent accompagnés des vents violents.
En Somalie voisine, 14 personnes sont mortes et près de 114 000 ont été déplacées depuis le début de la saison des pluies, selon l'agence humanitaire de l'ONU (Ocha). Au Kenya, les fortes pluies ont notamment frappé le Nord du pays, particulièrement aride.
Les autorités éthiopiennes devraient disposer d’un plan d’actions stratégiques en cas de catastrophe naturelle. Notamment, les moyens efficaces d’information pour prévenir la population sur l’évolution des variations climatiques et les changements météorologiques.
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