Le poste de président de la Commission électorale nationale éthiopienne (NEBE) sera vacant en août prochain. Nommée à la tête de cette institution en 2018, Birtukan Mideksa a annoncé le 26 juin, avoir remis sa démission pour des raisons de santé.
« Ayant besoin d'un long repos pour prendre soin de ma santé, j'ai remis ma lettre de démission le 12 juin au cabinet du président de la Chambre des représentants du Peuple (chambre basse du Parlement, ndlr) pour l'informer que je quitterai, de mon propre gré, mes fonctions de présidente de la NEBE le 7 août 2023 », a annoncé l’ancienne juge et opposante sur sa page Facebook.
Emprisonnée dans les années 2000
« Le délai restant sera consacré à boucler des tâches inachevées et à assurer la transition administrative», a-t-elle poursuivi sans plus de détails. Parmi les « tâches inachevées » devrait figurer la proclamation des résultats officiels du référendum sur la création dans le sud de l'Éthiopie d'un 12e État régional au sein de l'État fédéral.
Birtukan Mideksa est arrivée à la tête de Commission électorale avec pour mission d’organiser les élections générales de 2020, les premières de l’ère Abiy Ahmed qui avait alors promis un scrutin «crédible» et «libre». Avant cette promotion, elle a été emprisonnée dans les années 2000 sous le régime de la coalition dominée entre 1991 et 2018 par le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), ensuite exilée aux États-Unis. Le Premier ministre Abiy Ahmed doit désormais s’employer à lui trouver un successeur.
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