ÉTHIOPIE : INTERDICTION DE L'IMPORTATION DES VÉHICULES À ESSENCE

C’est la mesure phare du plan directeur logistique de l’Éthiopie, qui prévoit la mise en œuvre de « transports verts » dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Le gouvernement , par la voix du Dr Alemu Sime, son ministre des transport et de la logistique, a décidé “de ne plus importer d’automobiles à essence”. La préférence se porte désormais sur les véhicules électriques. 

Principaux arguments du gouvernement pour justifier cette mesure, la réduction de la pollution de l'air, mais aussi l'électricité produite en abondance dans le pays, et dont le prix est le moins onéreux d'Afrique avec 0,006 euros le kilowatt.

La décision du gouvernement éthiopiens peut surprendre quand on sait que près de la moitié de la population n’a pas accès à l'électricité et que le nombre d'Ethiopiens capable de s’offrir une voiture électrique est négligeable. Le prix moyen de ce type de véhicule est d'environ 32 000 euros soit 2 000 000 de Birr, la monnaie locale.

Alemu Sime a expliqué que des “efforts étaient en cours” pour changer la donne. L’an dernier, plusieurs taxes avaient été levées afin de faciliter l’achat et l’implantation d’usines d’assemblage des véhicules électriques dans le pays.