La Cour constitutionnelle juge irrecevable la demande d’annulation du nouveau bureau provisoire du Parti Démocratique Gabonais. Dans cette affaire, trois hauts cadres, membres de l’ex majorité présidentielle sont désormais fixés sur leur démarche en contestation. Maître Nkea Nzigue, l’un des plaignants, sollicitait la dissolution du bureau provisoire, Stéphane Iloko Boussengui a mis en avant dans sa requête la violation des statuts et l’exclusion de Patience Dabany, l'épouse du défunt président Omar Bongo, dont son ancien compagnon de vie est le fondateur. Davy Mbomba Mayeba a pour sa part émis le souhait d’une dissolution du Parti démocratique Gabonais.
L’un des anciens porte-parole du parti cinquantenaire au pouvoir prend acte de la décision de la haute cour de justice. « Je prends acte d'une décision bien fondée de la cour constitutionnelle, malheureusement je suis au regret de vous faire constater que la cour constitutionnelle s'est prononcée sur une requête que je n'ai pas introduite» a-t-il indiqué.
L'ancien Conseiller du distingué camarade président du parti démocratique gabonais (PDG) dit ne ménager aucun effort pour combattre l'imposture au sommet de l'ancien parti au pouvoir. «Je reste dans ma position et ma position est de combattre avec la dernière énergie le désordre, la confusion des genres et le non-respect des statuts du parti » a martelé le Dr. Stéphane Germain Iloko Boussengui.
Joint par Media Afrique News dans les heures qui ont suivi la publication de la décision de la cour constitutionnelle, Maitre Nkea a déclaré attendre d’être officiellement saisi. Les juges constitutionnels ont brandit plusieurs arguments pour justifier la décision d’irrecevabilité. Notamment, la loi relative aux partis politiques. Celle-ci dispose en son article 57 que tout litige interne à un parti politique ou entre parti politique relève des juridictions de l’ordre judiciaire.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL