Présentée comme une refonte visant à renforcer les institutions, cette nouvelle Constitution prévoit plusieurs réformes majeures. Parmi les mesures les plus controversées, on note la suppression du poste de Premier ministre et un renforcement des pouvoirs du chef de l’État. Des dispositions qui, selon certains observateurs, concentreraient davantage de prérogatives entre les mains du président.
Autre point sensible : les nouvelles règles d’éligibilité à la présidence de la République, qui deviendraient plus strictes. Ces conditions, jugées trop restrictives par certains opposants, risquent de limiter l’accès à la plus haute fonction de l’État.
Alors que le gouvernement défend une Constitution « moderne et adaptée aux défis actuels », plusieurs voix critiques s’élèvent pour dénoncer une tentative de consolidation du pouvoir exécutif au détriment des contre-pouvoirs.
Le référendum du 16 novembre s’annonce donc décisif, avec des enjeux politiques considérables pour l’avenir du Gabon.
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