Le masque, acheté pour la somme de 150 euros par un brocanteur, a été revendu aux enchères pour plus de 4 millions d'euros l'an dernier. Depuis, l'État gabonais a saisi la justice française pour demander l'annulation des ventes et sa restitution.
Tel que l'ont indiqué nos confrères de RFI, 2 avocats se sont présentés devant le tribunal d'Alès pour le compte du gouvernement de transition au Gabon. Solange Bizeau (Présidente du Collectif Gabon Occitanie) et Paul Henri Gondjout Mbone Nze (membre de l'association) ont indiqué qu'ils souhaitent l'annulation des ventes successives du masque Ngil ainsi que son rapatriement.
En plus de la consignation des fonds liés à la vente de ce vestige culturel, les représentants de la partie gabonaise ont rappelé l'importance du masque pour le peuple fang, une importante communauté du pays.
Enfin, les avocats ont fustigé l'ignorance de la localisation du précieux masque par les autorités françaises. Ce dernier serait actuellement détenu par un collectionneur anonyme.
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