Le syndicat des débrouillards interpelle une fois de plus les autorités sur les propositions faites lors des discussions avec l’édile de la capitale du Gabon, afin de remédier au problème d’espace de vente pour les commerçants.
La majorité des commerçants ont perdu leurs marchandises lors des saisies effectuées par les autorités, qui n’ont pas hésité à détruire ces biens par les flammes. Très en colère, ces jeunes débrouillards spécialisés dans la vente de friperie s’expriment : « Nous voulons des espaces pour vendre, nous ne voulons plus voler. »
Les femmes, attristées par la situation, réclament un marché accessible pour leur clientèle. « Les autorités doivent nous mettre en lieu sûr pour que nous puissions exercer sans déranger les agents », a déclaré une mère de famille. Le bras de fer qui les oppose aux agents de la mairie entraîne également la dégradation des aliments qu’elles commercialisent.
Les commerçants demandent aux autorités de prendre en considération leurs sollicitations. Ils ne semblent pas prêts à quitter définitivement le quartier Charbonnages.
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