Cette nouvelle Constitution, fruit des travaux menés suite au Dialogue National Inclusif d’Angondjé en avril dernier, a été décrite par le ministre comme un texte novateur, structuré en 12 titres, 24 chapitres, 12 sections et 194 articles. Le projet se concentre sur la restauration des valeurs humaines, la protection de l’environnement, la réaffirmation de l’engagement de l’État, ainsi que sur le renforcement des institutions du pays. Il introduit notamment la possibilité pour l’Exécutif de dissoudre l’Assemblée Nationale et prévoit l’élection du Président de la Cour Constitutionnelle par ses pairs, avec un mandat de 8 ans pour les juges constitutionnels.
Le Président de la Transition a salué ces travaux, qu’il considère comme un pas en avant vers la restauration des institutions républicaines. Il a par ailleurs instruit le gouvernement d’accélérer le processus de mise en œuvre de cette nouvelle Constitution, avec pour objectif une adoption d’ici septembre.
Prochainement, le texte sera soumis à référendum pour être adopté par le peuple gabonais.
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