De nombreuses personnes se retrouvent debout pendant des heures, parfois alignées en file indienne devant les stations de bus. Les populations sont contraintes d’attendre sous le soleil et la pluie pour attraper un bus.
Les rares abribus existants ne sont pas assez grands pour abriter tout le monde. Mael, un usager de la route, explique les difficultés rencontrées : « Nous sommes obligés de serrer les pauvres commerçants sur leurs bancs pour patienter le ngori, et cela crée parfois des conflits. »
Pour les personnes en situation de handicap, le manque d’abribus est un véritable calvaire, ce qui incite les autorités à trouver des solutions urgentes. « J’ai une défaillance physique, c’est compliqué pour moi de me déplacer et encore plus d’attendre Transurb, c’est très embêtant pour moi », affirme Jean François Moukagny, un usager.
Au vu de l’évolution de la situation, les autorités compétentes devraient regarder de plus près ce problème. La faible fourniture d’abribus sur le continent africain constitue un obstacle à l’efficacité des mesures d’accompagnement promises par les gouvernements africains.
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