La société d’énergie et d’eau du Gabon est au bout du gouffre. Pendant des décennies, la gestion de cette entreprise appartenant à la Société de Patrimoine du Gabon a été catastrophique. Des milliards d’investissements partis en fumée, des managers jugés incompétents, la SEEG, une entreprise publique, est devenue au fil des années le gouffre d’étranglement des fonds publics. Il fallait un plan Marshall pour redresser la SEEG, et c’est désormais chose faite. Hier, à l’issue d’une rencontre avec les acteurs du secteur de l’énergie du Gabon, le président de la République n’y est pas allé par quatre chemins pour fustiger la société d’énergie et d’eau du Gabon qu’il a placée sous administration. Prenant sa blouse de « Docteur House », il s’est attelé à régler définitivement les maux qui minent cette entreprise d’une importance capitale pour le bien-être des Gabonais.
100 milliards pour que l’entreprise sorte définitivement du noir dans lequel elle a plongé les consommateurs depuis des semaines. Le chef de l’État a réitéré que « l’essai est terminé, tout comme les virées en boîte de nuit aux Champs-Élysées avec l’argent des compteurs prépayés ». Oligui Nguema, qu’on l’aime ou pas, est un pragmatique. Il a dit qu’il allait traiter la SEEG, et il est en train de le faire. « Les faits sont têtus et les commentaires libres. » Avoir de l’eau et de l’électricité à volonté dans un pays, c’est le rêve de toute l’Afrique subsaharienne.
Il fallait réagir stratégiquement et efficacement pour éviter la noyade et l’électrocution de la société d’énergie et d’eau du Gabon. Au regard de tout le désastre managérial et du marasme économique, le président de la transition a pris ses responsabilités et a décidé de mettre hors d’état de nuire toute gestion opaque dans ce secteur névralgique pour les Gabonais.
Il fallait sauver le soldat SEEG, et c’est désormais chose faite. Les Gabonais peuvent désormais reprendre leur vie et vivre sereinement.
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