Un scrutin salué pour sa transparence
Dans ses propos liminaires, la ministre a dressé un bilan du processus référendaire. Elle s’est félicitée du bon déroulement du vote, qui n’a été marqué par aucun incident majeur. Mme Ndong a également mis en avant la transparence du scrutin, soulignée par la présence d’une trentaine de missions d’observation internationales.
Toutefois, elle a précisé que les résultats définitifs restent soumis à validation par la Cour constitutionnelle, qui continue d’examiner les procès-verbaux.
Respect des délais de la transition
Abordant l’agenda politique, la porte-parole a rassuré l’opinion publique sur l’engagement des autorités militaires à respecter la durée de la transition, fixée à deux ans. La prochaine élection présidentielle est donc prévue pour 2025, bien que la possibilité d’une candidature du président de la transition reste une question en suspens. Cette éventualité soulève des interrogations en raison des lacunes laissées par la nouvelle Constitution adoptée lors du référendum.
Des sujets d’actualité brûlants
Lors de la session de questions-réponses avec les journalistes, d’autres sujets ont été abordés, notamment ceux liés à la gouvernance et à l’évolution de la transition. Cette interaction a permis de réaffirmer la volonté des autorités de conduire le pays vers une stabilité durable et des institutions renforcées.
La conférence a ainsi marqué une étape clé dans le processus de transition en cours, tout en laissant planer des incertitudes sur certains aspects du futur politique du Gabon.
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