Le 17 septembre 2024, des milliers de manifestants ont envahi les rues pour exprimer leur mécontentement. Selon le principal parti d’opposition, le Congrès démocratique national (NDC), la Commission électorale aurait procédé à des manipulations, notamment par le transfert illégal de 17 000 électeurs et l’ajout suspect d’inscriptions. Le NDC exige un audit indépendant pour garantir la transparence du processus électoral.
« Nous appelons à des mesures de responsabilisation et d’intégrité au sein de la Commission électorale. Il est impératif qu’elle organise une réunion d’urgence avec les partis politiques, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux », a déclaré Fiifi Kwetey, secrétaire général du NDC.
Pour les manifestants, la Commission manque d’impartialité. Certains accusent Jean Mensa, présidente de l’institution, de favoriser le Nouveau Parti Patriotique (NPP), actuellement au pouvoir. « Jean Mensa essaie de manipuler le processus en faveur du NPP, un parti qui a ruiné notre pays », déplore Daniel Kweshi, un citoyen ghanéen.
Malgré ces accusations, la Commission électorale a rejeté la demande d’audit, alimentant ainsi la tension politique à l’approche des élections.
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