Le 28 septembre 2009, une tragédie s’est déroulée au stade de Conakry, et Cellou Dalein Diallo était l’une des victimes de la répression. Sérieusement tabassé, l’homme politique, membre des Forces Vives de Guinée qui avaient appelé à manifester contre l’éventuelle candidature de Dadis Camara, avait fait le mort pour sauver sa vie, se rappelle-t-il.
Quinze ans après ce massacre, il déclare : “Je me réjouis profondément de l’organisation de ce procès, qui a permis de confronter les victimes et les présumés responsables de ces atrocités.”
Survivant de cette tragédie et visiblement ému, le leader de l’UFDG, poussé à l’exil par les agissements des actuels maîtres de Conakry, “souhaite vivement que la junte actuelle tire toutes les leçons de ces événements douloureux et du procès qui s’en est suivi, afin que la Guinée ne revive jamais de telles tragédies. La justice et la mémoire des victimes doivent rester au cœur de notre quête de paix et de réconciliation”, souligne-t-il.
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